Encouragez-donc les garçons ! est un roman de Eun Hee-Kyung, publié aux éditions Atelier Des Cahiers le 12/06/2018.
Je tiens à remercier Babélio (via son opération Masse critique) et les éditions Atelier Des Cahiers qui m’ont permis de découvrir ce livre qui m’intriguait beaucoup.
Disclamer : Même si j’ai reçu ce livre gratuitement en échange d’un avis pour le site Babélio (opération masse critique), je tiens à signaler que mon avis est toujours sincère et le plus objectif possible.
Résumé : Yeonwu vit seul avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Après leur déménagement, il fait la connaissance de Taesu, futur camarade de classe. La musique qui s’échappe du casque de ce dernier, son cœur qui bat sur ce rythme, c’est le début de tout. Nouvelle amitié, rencontre avec Chaeyeong, fille craintive, premiers émois, premier amour, séparation forcée, retrouvailles… De l’été à l’hiver, puis de l’hiver au printemps…
À travers ce roman d’apprentissage dans l’hypermodernité sud-coréenne, l’auteure dresse un portrait sans complaisance de la génération des parents des protagonistes, dont certains ont rompu avec les traditions familiales et d’autres se satisfont de leur rôle social, tandis que leurs enfants, n’ayant plus de repères solides, sont à la recherche d’eux-mêmes. Portait d’une jeunesse qui communie dans la même musique et le même rêve d’un monde autre, rêve qui peut conduire aussi à des choix dramatiques.
La promesse : Un roman d’apprentissage où l’on va suivre un adolescent, dans un lycée coréen, qui va expérimenter l’amour et le monde des adultes. En savoir plus sur la société coréenne et sur la vie de tous les jours en Corée du Sud.
Mon avis : On ressent bien le côté atypique de certains personnages : La mère de Yeonwu l’élève en essayant de lui inculquer le goût pour la différence. Taesu qui, après un long séjour aux Etats-Unis, n’arrive pas à rentrer dans les cases à son retour en Corée du Sud.
L’histoire est intéressante mais je n’ai pas autant voyagé que je l’aurais voulu.
Passons maintenant à ce qui ne va pas.
J’ai relevé un gros problème de traduction. Alors, je ne sais pas si les traductrices ont traduit « mot à mot » pour essayer de conserver la plume de l’autrice ou si la traduction n’est pas maîtrisée mais dans les deux cas le résultat est complètement raté !
Est-ce que la plume de l’autrice est aussi décousu que dans notre version traduite en français ou est-ce que cela vient de la traduction ? Parce que la plume m’est apparue aussi brouillonne que lorsqu’il s’agit d’un premier roman. Or l’autrice a déjà publié plus d’une dizaine de romans…
D’autres bémols viennent s’ajouter comme des problèmes de syntaxe, de ponctuation, de présentation du texte : tous les dialogues ne sont pas bien délimités, les expressions françaises qui ne sont pas maîtrisées (par exemple : souci d’encre au lieu de sang d’encre), et l’approximation du vocabulaire.
En bref, je n’ai pas passé un bon moment avec livre. J’ai eu beaucoup de mal à en venir à bout. C’est bien simple, parfois il y avait tant de problèmes cumulés que je devais relire des passages minimum 3 fois avant de comprendre la ou l’autrice (traductrices ?) voulait en venir.
Vous l’aurez compris, je ne le recommanderais donc pas malgré une histoire plutôt intéressante mais desservie par le style trop brouillon qui en devient vite incompréhensible.
Je mets donc à ce livre 2,5/5.